Prologue


Ils étaient six réunis autour du feu de camp, l’ambiance était pesante et chacun était perdu dans ses pensées.

Edard rêvait d’une mort glorieuse dans laquelle il sauverait héroïquement ses compagnons. Le gardien était une montagne de muscle de près de deux mètres, aux cheveux châtain clair avec des yeux d’un bleu très clair, un visage anguleux et bronzé, avec une cicatrice sous le menton. Il se voyait un peu comme les chevaliers d’autrefois avec leurs codes et leur morale, mais son impulsivité lui faisait perdre son sang froid bien trop souvent, et ses poings parlaient alors à sa place sans règle ni mesure.

Loryne, la fouineuse, tentait de se remémorer toutes les cachettes qu’elle avait découverte dans le désert, afin d’en trouver une dans laquelle les zombies ne la retrouveraient jamais.
La fouineuse avait les cheveux noir de jais et des yeux tout aussi sombre, un visage ovale et pale, elle n’était pas très grande, mais extrêmement fine et gracieuse, elle était insaisissable, plus agile qu’un chat. Elle savait qu’elle pourrait survivre sans ses amis, mais elle était persuadée qu’à eux tous ils pourraient tenir plus longtemps.

L’éclaireur du groupe, Caleb, était triste à l’idée de la multitude de coins du désert qui allaient rester vierges et inexplorés. Il était brun, avec des yeux noisette, il était de taille moyenne, et plutôt mince. Il portait un pantalon en lin marron, et un haut en cuir tanné avec une grande capuche qui lui recouvrait entièrement le visage lorsqu’il la relevait, il savait se déplacer sans bruits, et passer inaperçu même en plein désert.

Véria jouait tendrement avec son bichon Leon, se demandant si les zombies allaient aussi s’attaquer à ce dernier. L’apprivoiseuse était grande et filiforme, elle avait des cheveux mi long châtain très clair, presque blond, elle avait le teint halé et un visage légèrement allongé, elle portait un pantalon safari, une chemise beige et des chaussure de trek. Elle avait un humour noir et sarcastique très développé qui lui servait d’armure, et qui lui avait également permit de se sortir de nombreuses situations délicates.

Marbeg, ou 3hr1s pour les intimes, se grattait le dos avec sa clef à molette. Cette situation agaçait un peu le technicien, une fois de plus il se dit qu’avec des machines, de telles tensions n’existaient pas, d’autant plus maintenant que le dernier réacteur nucléaire avait explosé. Il rangea son outil dans sa salopette, et commença à dessiner au sol un plan d’un chantier qui pourrait peut être leur être utile.

Le dernier membre du groupe, Joris, était en pleine méditation il s’interrogeait à nouveau sur l’origine des zombies, il était sûr de pouvoir trouver LA Solution, à condition de disposer d’assez de temps. Ses cheveux bruns étaient toujours en broussaille, ses yeux verts clairs et ses sourcils froncés, détonaient sur son visage rectangulaire plutôt juvénile. Sa robe de bure déchirée de couleur bleu azur n’arrivait pas à masquer sa taille inférieure à la moyenne. Il ne se séparait jamais de son grand livre dans lequel il consignait ses pensées et ses découvertes.